Courbevoie, jeudi 15
novembre 2001
Objet : demande de modifications du Compte Rendu de la
CLIS 2
Monsieur le
Secrétaire Général,
Après
lecture du compte rendu de la seconde CLIS que nous vous remerçions de nous
avoir transmis, nous relevons quelques petites divergences ou oublis par
rapport à nos propres notes, et nous souhaitons vous en faire part.
Les
voici :
Point “ Suivi des travaux de mise en
conformité ”
Pas
de remarques.
Point “ informations légionellose ”
Nous
aimerions que figurent 3 informations complémentaires :
•
non seulement la pneumopathie induite par certaines souches de bactéries
légionella peut-être grave, mais elle peut s’avérer mortelle,
notamment pour les personnes fragiles (malades ou âgées).
•
aucun cas de légionellose n’a encore été mis en évidence sur des enfants
(information positive, qui engage la DDASS, très importante dans notre quartier
à très fort pourcentage d’enfants)
•
Comme Madame le Docteur MEFFRE, lors de son intervention, semblait envisager
les seuls risques de contamination “ domestique ”, dûe aux circuits
d’eau chaude sanitaire mal entretenus (elle a conseillé le détartrage des
pommeaux de douche), le CRAC a en effet souligné l’aspect MASSIF qu’une
épidémie dûe aux TARs ne manquerait pas d’avoir dans notre quartier, l’effet
d’échelle, et mentionné pour illustrer cette remarque les 2 épidémies
de grande envergure qui ont eu lieu cet été et qui sont formellement attribuées
à une contamination par panache de TAR : celle de Murcie en Espagne (700
malades, plusieurs morts) et celle de Tarare dans le Rhône (12 malades et
plusieurs morts)
•
Monsieur VOISIN de Pax Progrès Pallas a en effet demandé à ce moment de la
discussion si des procédures d’alerte de la population étaient prévues en cas
de contamination légionelles. Mais d’après le CRAC, ce n’est pas à ce moment
que Monsieur BRIERE à répondu que CLIMADEF allait y travailler, mais
ultérieurement dans la réunion, à un moment où nous abordions les risques
industriels en général, et l’information des riverains à ce sujet.
•
Pour clôturer le chapitre légionellose, Monsieur Peyvel a souligné que la
surveillance et la vigilance étaient étendues à l’ensemble du département des
Hauts de Seine.
Point
“ retroplanning ” présenté par Monsieur DOUGLAS
Nous
avions noté 8 mois de délais incompressibles + un mois de
“ souplesse ”, ce qui porte en effet le décompte à 9 mois.
Nous
regrettons que le décompte précis des opérations intermédiaires évoquées par
Monsieur Douglas ne figure pas dans le compte rendu officiel : En effet,
il présente clairement le temps minima consacré à chacune des étapes obligées.
Voici
ce que le CRAC a noté :
-
20 octobre 2001 : le Sicudef dépose en prefecture le dossier de
l’exploitant retenu pour la prochaine concession
-
réception du dossier et étude du dossier par le STIIIC du 25-10 au 24-12
-
du 25-12 au 10-01 le tribunal Administratif désigne un commissaire enquêteur
pour l’enquête publique.
-
Du 10 au 31-01 : arrêté d’enquête publique et préparation des affiches
-
01-02 : affichage et publicité légale
- Du 15-02 au 15-03 : enquête publique.
Le commissaire enquêteur a la possibilité d’étendre l’enquête sur 15 jours
supplémentaires. (30 mars)
-
Le commissaire enquêteur convoque l’exploitant et emet ses observations.
-
L’exploitant étudie les observations et y répond jusqu’au 19 avril.
-
Du 20 avril au 10 mai, le commissaire enquêteur envoit ses observations en
prefecture.
-
L’arrêté est rédigé par le STIIIC soumis à l’avis du CDH le 25 juin 2002
25
juin 2002 : CDH puis annonce exploitant
Enfin
nous remarquons que la réaction du Président du SICUDEF qui a qualifié ce
calendrier de “ parfaitement illusoire ” n’a pas été retranscrite. La
mise en garde “ préventive ” que Monsieur CECCALDI RAYNAUD nous a
semblé adresser à ce moment-là à tous les protagonistes de la CLIS, expliquant
que le fait pour l’installation de se retrouver pendant un certain laps de
temps sans exploitant était une “ hypothèse catastrophique ” et sans précédent,
sans jurisprudence (sinon peut-être à la réflexion une jurisprudence possible
pour une délégation de service publique concernant la distribution d’eau à …
Bastia) n’a pas non plus été retranscrit dans le compte rendu. C’est cette
réaction du président du SICUDEF qui nous inquiète, puisque nous l’assimilons à
une volonté de course en avant, voire de “ forcing ” au nouveau
projet, qui pourrait, justement pour éviter cette situation
“ catastrophique ”, obliger les autorités à aller trop vite sur un projet qui, nous le rappelons, concerne
des milliers de personnes pour les 27 années qui suivent.
Abordant
la polémique de la “ sur concentration ” (sa propre expression) et des
permis de construire délivrés autour de la centrale, Monsieur CECCALDI RAYNAUD
a ensuite préconisé une réunion du Conseil Municipal de Courbevoie et une
révision du PAZ qui permettrait à Courbevoie de refuser les permis de
construire. Quitte à ce que ces annulations donnent lieu à des versements
d’indemnités.
Ce
point semble avoir été oublié dans le compte rendu.
Monsieur
CECCALDI a aussi affirmé avoir réclamé l’extension du périmètre de sécurité en
janvier 1996 via la Préfecture.
En
ce qui concerne la mixité de combustible, l’INERIS a validé les conclusions de
la SOFRETEN lors de l’enquête 2000. La SOFRETEN n’est pas mentionnée dans le
compte rendu.
Il
semble que Monsieur BERTAUX, Directeur technique de CLIMADEF, se soit trompé en
présentant le scénario retenu pour l’étude de danger, puisqu’il a dit que
l’explosion de la chaudière niveau 4 avait été retenu pour le document AMDEC,
assertion que Mme PARIS corrige : Le document AMDEC se base sur un
accident de niveau 3, l’explosion d’un générateur. Monsieur BERTAUX n’a pas
donné de suite à cette remarque.
Nous
ne nous souvenons pas que Madame LeFLOIC ait évoqué la non-importance du nombre
de victimes. En revanche, nous nous souvenons très bien que Madame BARON a
renchérit en ce sens les propos vigoureusement martelés de Madame BOURCET de
Nanterre, théorie selon laquelle
“ 2 morts ou 15 000 morts c’est la même chose ”. Le CRAC ne se situant pas sur
un plan moral mais sur un plan sécurité publique, voire responsabilité
pénale, juge ce leit motiv d’une rare
indécence, qu’il nous soit permis de le signifier dans ces lignes.
Claire dans mes notes j’ai retrouvé un
feuillet non numéroté contenant des infos sur l’instruction en cours. Je ne
sais pas si ce feuillet a été noté pendant la CLIS ou lors d’une autre
réunion . Le fait est que nulle part il n’est fait mention dans le CR de
la prefecture de l’instruction en cours. Est ce que tu te souviens de
cela ? si on en a parlé, je voudrais rajouter ce point. Sinon, j’aurais
l’air con !
Voici la retranscription de mes
notes : était ce pdt cette clis ?
Affaire à l’instruction donc secret.
7 ans = anormal
cour européenne
la chambre d’instruction s’en est
inquiété
Magistrat remplacé
Erreur de procédure -> on
recommence.
En
vous remerciant de bien vouloir les incorporer en annexe au compte-rendu
définitif et validé par toutes les parties, nous vous prions de croire,
Monsieur, en l’expression de nos respectueuses salutations.
Pour le CRAC Pour le CRAC
Joëlle PARIS Claire BERNIER
Présidente Vice présidente